Mots-clés : cultiver, jardin, potager, interdit, semences
Cultiver son jardin pour jouir du plaisir de manger le fruit de son labeur, c'est bien, mais le faire pour un plus bel avenir commun, c'est encore mieux.
En effet, non contents d'avoir fait disparaître près de 80% des variétés potagères du catalogue officiel de l'agence européennes des variétés végétales depuis les années 60, l'industrie semencière pourrait bientôt s'attaquer aux jardins privés, comme l'indique cet article.
C'est pourquoi j'encourage vivement ceux qui ont un bout de jardin à le cultiver, c'est bon pour la santé, ça fait bien dormir, donc ça rend aimable, et en plus ça pourrait éventuellement enrayer le processus : plus les particuliers planteront (et si possible, des variétés anciennes !), moins il y aura de chances que les pouvoirs publics osent s'attaquer à leurs jardins.
Heureusement, il existe encore des semenciers "alternatifs" proposant à la vente des variétés anciennes, comme l'association kokopelli. Ainsi, avec le concours de tous, peut-être réussirons-nous à sauvegarder notre patrimoine potager et se taper moins de cancers ?
Merci pour l'article !